|
|||||||||||
‹ Conker's Bad Fur Day › Présentation | Images | Vidéos | Boîtes | Notices | Comment Jouer | Astuces | Tests | Quiz | Contenu Divers |
|||||||||||
Tests Test : Conkers Bad Fur Day Par Olex En cette période moribonde de sorties, la Nintendo 64 sait qu'elle n'en a plus pour longtemps. Et pourtant quelques sociétés continuent à l'alimenter tant bien que mal ; Conker's Bad Fur Day surgit là où l'on attendait pas. Patientant depuis quatre ans et demi, les joueurs ont trouvé enfin LE grand jeu, celui qui changera à jamais la politique de la firme japonaise, habituée à des produits très majoritairement "mignons". Ce jeu a failli ne jamais sortir en Europe et il aura fallu une pétition pour qu'un éditeur se charge de sa distribution : THQ s'est porté volontaire, et on ne peut que dire merci à cette firme peu connue à l'époque, d'avoir osé importer cette petite relique ô combien grossière et cradingue. Un joyeux luron Dès le début, les fondamentaux qui contribueront à l'histoire sont posés. Ambiance alcoolique, langage vulgaire, bruits de pets et de rots, mais où sommes-nous ? Sur Nintendo 64, oui sur cette console où jusqu'alors la firme japonaise a tenté d'entretenir une image saine, propre et surtout familial. Décidément, pour les dernières semaines d'existence de la 64 bits, le ton a changé pour laisser place à la débauche et l'expression gratuite et totalement opposée à ce qui s'est fait depuis les dix dernières années. Bien qu'ayant eu la Nintendo 64 qu'en 2008, j'ai déjà entendu parler à moultes reprises de ce jeu si dépaysant, addictif. Le pire c'est qu'on aime ce qui se trame, et pourquoi ? Ca se tient en un mot : ORIGINALITÉ. Des séquences d'action dont Magnio vous a décrit, hautement improbables et pourtant présentes. Bien sûr l'histoire ne tient pas debout mais elle est saisissante du début à la fin, tenant compte de multiples références qui feront plaisir à ceux qui auront le courage de les déchiffrer. Petites larmes à prévoir à la fin du soft, très déroutante qui tient compte de la fatalité du monde qui entoure Conker, la fin de sa première vie, et le commencement d'une seconde plus tragique et pesante pour ce dernier... je n'en dis pas plus, mais franchement ça vaut le détour. Le contrôle est d'ailleurs instinctif et très bien expliqué, le "context sentitive" est d'ailleurs le meilleur exemple. La touche B sera toujours employée de manière originale et intéressante, et qui sera à maintes reprises un élément décisif de l'aventure. Personnellement, lors de ma première incursion, huit heures m'ont été nécessaires pour arriver à en voir le bout, ce qui me semble correct même si on n'aurait pas craché sur plusieurs heures supplémentaires. Ca se savoure mais on a l'impression d'avoir entamé une courte expérience (malgré le mode multijoueur) et ce malgré quelques passage difficiles - par leur construction ou leurs problèmes de caméra. La merveille sonore et graphique Non seulement la forme de Bad Fur Day est unique, mais le fond en est tout autant ; tous les défauts techniques sont purement et simplement éradiqués. Clipping, ralentissements, bugs, effet flouté, effets spéciaux moyens, rien de tout cela (ou peu) dans ce jeu. C'est d'ailleurs la chose qu'on doit retenir selon moi : les mauvaises langues qui auront à tort critiquées l'exploitation technique moyenne de la console 64 bits, les développeurs qui ont pestés durant plusieurs années sur le souci de programmation, eh bien Rare a réglé tous ces problèmes en ce Conker Bad Fur Day. Un standing-ovation à ce studio qui aura donc atteint le summum technique visuel. Mais encore plus impressionnant la bande-son n'est pas en reste : le jeu utilise un système Surround - déjà essayé dans Jet Force Gemini et Donkey Kong 64 - mais à un cran supérieur ! Du coup, la Nintendo 64 a le droit à de véritables musiques, de dialogues élaborés et nombreuses, une ambiance dynamique et omniprésente et le tout de très bonne qualité, proche du système CD ! Totalement un pari risqué, surtout que seul deux personnes ont doublé la centaine de personnages présent dans le jeu (Chris Seavor, producteur-créateur du jeu, et Robin Beanland, scénariste et compositeur). J'ajoute un défaut indéniable : le jeu n'a pas été traduit en français et c'est vraiment contraignant parfois pour comprendre les dialogues du jeu - bien que les termes anglais employés sont souvent simples. Du coup, difficile à plusieurs moments de comprendre ce qui se passe mais rien de bien méchant. C'est véritablement le seul point noir du soft, et encore... Un @%!#&$ de fun à quatre joueurs Le mode multijoueur de Conker est absolument fun et décapant. Toute l'expérience Rare a été minutieusement ajoutée, de la course au combat. De plus, les scènes d'action sont souvent repris de l'histoire solo (la banque, le débarquement), ce qui est pas négligeable. Evidemment on apprendra tout le sens du mot "convivialité" à quatre joueurs. Magnio a parfaitement expliqué le contenu de cette partie, le seul souci que j'ai relevé tient compte de la taille de votre écran de télévision ; le jeu regorge d'effets visuels et du coup, à quatre joueurs cela risque d'être le pur cafouillage ! Verdict : Graphisme : 19/20 Rarement j'ai vu un jeu d'aussi bonne qualité graphique sur la vieillissante console noire ; plus de flous, aucun ralentissement, aucun clipping, des couleurs chatoyantes et bien choisis, un véritable spectacle visuel anime en permanence l'écran. Rare s'est totalement surpassé et explose même leurs dernières productions - Banjo en tête. On signalera que le jeu ne nécessite aucun Expansion Pak, ce qui est très étonnant. Jouabilité : 16/20 Le principe du "Context Sensitive" est très original, les commandes répondent plutôt bien, malgré des problèmes de caméras assez fréquents lors de zones étroites. Le plaisir est là, et notre ami l'écureuil ne vous causera pas trop de difficultés à ce niveau-là. Durée de vie : 18/20 Personnellement il m'a fallu 8 heures de jeu pour voir le boss final, ce qui plutôt raisonnable compte tenu de certains passage assez retors. Cependant l'action non-stop et le rythme effréné du soft vous donnera une impression de "jeu court". On en redemande hélas, mais heureusement le mode multi bien calibré et fun est là pour rallonger une durée de vie qui devient assez colossal. Bande-son : 20/20 Impressionnant est le mot qui convient ; le jeu est le seul à avoir utilisé un système de compression MP3 alors destiné aux jeux CD. Du coup, nous avons des dialogues entièrement parlés (en anglais sous-titré anglais) où le langage grossier est le bienvenu, de véritables musiques et une ambiance dynamique selon l'endroit où l'on se trouve. Rare utilise au maximum le processeur sonore de la console pourtant si décrié par les développeurs tiers et nous offre, en plus d'un évènement visuel ahurissant, un univers sonore féérique. J'ose mettre 20 alors que ce n'est pas mon habitude mais Robin Beanland le mérite amplement. Scénario : 19/20 Inattendu et très addictif bien que le mot "scénario" est quelque peu exagéré. Disons que l'histoire nous propose une assimilation de lieux d'actions différents et pourtant Rare a pris le risque de les concorder. Scène de guerre du Débarquement, Monde de m****, Banque, Ferme, tout y passe. Des scènes sont carrément entrés dans l'annale du Jeu Vidéo, dont le grand Sloprano-Great Mighty Poo, et la scène de Matrix et de l'Orange Mécanique. Intérêt : Incroyable. Le jeu est certainement LE dernier grand jeu de la Nintendo 64 alors en phase critique, Rare nous sort de nulle port le soft qu'on n'attendait pas. Indétrônable, cultissime à souhait, original, impressionnant, combien de qualificatifs vais-je devoir donner pour vous dire de l'acheter à tout prix !? Personnellement c'est mon jeu préféré de la console, l'écureuil mériterait une suite tant Bad Fur Day est une expérience unique, à (re)vivre. Le terme même de plaisir vidéoludique prend ici tout son sens dans Conker. Merci Rare. |
Conker's Bad Fur Day : Informations : Plate-forme : Nintendo 64 (N64) Etat du jeu : Disponible Date de sortie française : 2001 5 mars 2001 (USA) Genre : Plates-formes Multijoueur : 1 à 4 Développeur : Rare Editeur : Rare Distributeur : THQ |
||||||||||
2001 - 2024 Emulation64.fr / Emulation64.net Contact - Cookies - Mises à jour |
|||||||||||